La vie du chantier

Un peu de technique







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Une maison éco-bio à Marseille !

           Un peu de technique : l'enveloppe

 

Une maison à ossature bois, bardage red cedar,

L'isolation du sol - des murs - du toit 

 Une véranda et de grrrandes baies vitrées

 Des vitrages isolants de faible émissivité

 Principe du "mur trombe"

 Des pare-soleil à lames orientables

 Peu d'ouvertures au nord

  Des grilles de protection  

 

Une MOB (Maison à Ossature Bois)

                  La structure en douglas a été faite par l'entreprise Triangle dans ses ateliers de Gardanne.

 

 

L'isolation du sol

  • La plus grande partie de la maison repose sur le sol (sans vide sanitaire), de manière à bénéficier de l'inertie de la terre (chaleur en hiver, fraîcheur en été). Les parois des soubassements sont isolées avec des plaques de liège de 4 cm d'épaisseur, posées verticalement (photos 47 et 48)

 

Horizontalement, les plaques de liège sont placées sur le pourtour extérieur sur une largeur de 1 m, pour éviter les ponts thermiques (photo 92)

 

 

 

 

 

 

  •  La partie cuisine n'est pas directement sur le sol mais sur la cave qui va être en grande partie enterrée. Des plaques de liège horizontales dans la dalle isolent du sous sol.  Les parois verticales sont recouvertes d'un enduit étanche (photo 80), puis de goudron (photo 100) en protection contre  l'humidité, puis d'un delta MS de parement (photo 97). Au pied du mur, un drain (photos 97 et 112).

 

Les murs

Sur l'ossature bois (douglas), sont fixés des  panneaux de laine de bois (panneaux Agepan DWD, de la socité Isoroy). Ces panneaux en fibres de bois isolantes  ont la particularité de servir de contreventements, de pare-pluie et de complément d'isolation.

Le liant utilisé pour leur fabrication est une résine polyuréthane sans formaldéhyde.

A l'extérieur: parements de lattes de red cedar du Canada

   

 

 

Le toit

 

L'isolation est en laine de cellulose en vrac, (pas en panneaux).

La couverture est faite de tuiles romanes.

 

La véranda

Au sud une véranda fait serre en hiver, et elle s'ouvre au maximum en été, pour éviter l'effet fournaise...

Robert Célaire, habitant de Provence,  et constructeur de maisons bio-climatiques depuis longtemps préconise l'expression "serre froide", un peu paradoxalement puisque chez lui c'est une véritable serre tropicale : il y fait pousser un bananier qui donne des bananes !

Chez nous c'est une "serre chaude" parce que nous avons choisi de mettre les parois de la serre plutôt que celles de la maison en double-vitrage.

De grrrandes baies vitrées au sud laissent passer la lumière et les rayons du soleil, en hiver.

Le problème était celui de la fermeture : si on met des volets, la maison ne se chauffe plus lorsqu'on part en fermant tout, et l'été à moins de dormir volets et vitres uverts, la fraîcheur de la nuit ne peut pas rentrer.

 

On a opté pour des grilles qui laisseront passer selon les besoins le soleil ou l'air frais (voir ci-dessous)

 

 

Les vitrages de faible émissivité

Le principe est le suivant : avec un double vitrage, c'est la vitre intérieure qui laisse passer tous les rayons mais empêche les rayons infrarouge (la chaleur) de ressortir.

La question est : double- vitrages pour les baies de la maison ou pour celles de la serre ?

On avait opté pour celles de la maison mais on a changé en cours de route : ce sera celle de la véranda-serre.  C'est beaucop plus cher (il ya plus de surface vitrée) mais on y gagne en hiver:  la serre est moins froide la nuit. est-ce qu'on y perdra en été ??? Rendez-vous dans quelques mois ...

 

Le principe du mur "trombe"

Des "ouies" en haut et en bas du mur sud, derrière la véranda, permettent en hiver la circulation naturelle de l'air entre la véranda et le séjour (principe du mur Trombe ) :

Les jours de soleil, la chaleur monte dans la serre et au lieu d'y stagner, rentre par les ouies supérieures à l'intérieur de la maison et l'air froid de la maison sort dans la véranda par les ouies inférieures.

Un ventilateur à deux positions (hiver - été) renvoie l'air chaud vers le bas. Résultat : même température sur la mezzanine et au rez-de-chaussée.

En été les ouies seront fermées et la chaleur accumulée dans la serre s'échappera par les vitres ouvertes.

 

Les pare-soleil

 

Dans la première conception, ils devaient recouvrir toute la véranda. Finalement, la véranda elle-même est couverte de tuiles (sur isolation), les pare-soleils recouvrant la partie antérieure. Ils sont à lames orientables, et empêchent le soleil d'atteindre les vitres en été : parce que c'est bien beau de vouloir chauffer la maison gratuitement en hiver, grâce aux rayons solaires, mais encore faut-il s'en protéger l'été.

Et pourquoi à lames orientables ?

Parce que chez nous le soleil est à la même hauteur le 15 mars et le 15 septembre, mais on n'a pas à ces deux moments de l'année les mêmes besoins : en mars on a envie de soleil, mais en septembre le plus souvent on s'en protège encore.

 

 

Peu d'ouvertures au nord

 

Comme dans toutes les vieilles maisons du Midi, il faut au nord des ouvertures pour la circulation de l'air le soir et la nuit en été, mais peu nombreuses à cause du mistral d'hiver.

 

 

Des grilles de protection

Le choix de grilles sous forme de volets roulants électriques plutôt que de volets (sauf dans les chambres) participe au fonctionnement bio climatique :

 

- en été elles permettent de ventiler la maison les nuits d'été, tout en protégeant des intrusions.

 

- en hiver elles laissent passer le soleil même encas d'absence prolongée : la maison ne se refroidit pas